jeudi 10 juillet 2008
Naufragées volontaires
ET SI DEMAIN, JE PARTAIS ? Je partirai, laissant derrière moi cette ville grise et sale, ce brouhaha permanent et ce rythme de vie qui m'empêche de profiter des choses simples. Les jours passent et je suis toujours là, seul avec mes petits tracas quotidiens. Alors je me dis : "Et si demain, je partais ? " Il est 6 heures 30, les autos glissent lourdement dans les rues, les tours de bureaux s'allument une à une, les semelles claques sur les trottoirs, des armées de journaux se déploient dans les transports en commun. La machine à sous gronde à nouveau. Le monstre urbain s'éveille comme chaque jour, mais je ne suis plus là pour le voir. Enfin libre ?
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Don't cry if it's over, just start again. Don't smile when I break down, just hold my hand.
3 commentaires:
Je crois personnellement que la liberté est différente pour chacun.
Très beau texte que tu as écrit. Bravo !
Tu ne cesses de m'impressionner dans ce que tu écris! C'est très profond!
Pour partir rien ne sert de savoir où mais juste pourquoi et un départ vers quoi ? vers un mieux ? en être sur ...
BKcine
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